L'Ombre Rouge

Kyria Blackmay

La perte de proches :
Kyria… Kyria? Oui, c’est comme ça que l’on m’appelle. Kyria Blackmay pour être exact. Mes parents m’ont donnés ce nom qui appartenait à ma grand-mère, morte 2 jours après ma naissance d’une maladie nommée la grippe si je m’en rappelle bien ou d’une sorte de maladie qui a provoqué une épidémie dans le village natal de mes chers parents, un village de pêcheurs du royaume de Meshrower. Comment le savais-je ? Mon père avait choisi de briser les traditions de la famille en abandonnant la canne à pêche pour le long et grand voyage des marchands avec ma mère et donc, nous nous trouvions encore loin de ce village quand mes parents ont décidés de s’y rendre pour dire la bonne nouvelle à mes grands-parents. Cependant, le village été entourée de soldats du royaume, empêchant toute personne d’y entrer, ni d’en sortir. Pour empêcher que l’épidémie atteigne d’autres villages, voir la capitale, ils ont choisis rien de mieux que de brûler le village avec ses habitants et de tuer toutes personnes qui essaieraient d’en sortir. Face à ce carnage et ce chaos, mes parents et moi-même, encore nourrisson, partirent vers un autre village pour leur commerce.
7 ans furent passés depuis cette tragédie. Pour connaître ce qui s’y était passé, j’avais dû supplier mon père de me le raconter et, comme bien souvent, j’avais réussi à le faire parler. A mon âge, tout cela n’avait aucun sens pour moi sauf le moment où il m’annonça que je ne reverrai plus jamais mes grands-parents. Je m’étais toujours dit : « Pour qu’elles raisons je n’ai aucun souvenir de mes grands-parents? » Eh bien, parce que je ne les ai jamais rencontrée. Je sentis le chagrin au plus profond de mon être qui grandissait et les larmes m’étaient bien évidemment montées jusqu’aux yeux. Après cela, nous nous sommes dirigés vers un village qui était à des lieux et des lieux du village qui fut détruit pour vendre au marché multes produits… Mais, nous n’aurions jamais dû nous trouver là, ni à cet instant.

Née pour voir mourir ?:
C’était la nuit, une nuit magnifique dont la lune était à moitié pleine avec ses petites étoiles tous aussi brillantes les unes que les autres. Les autres marchands, comme nous, avaient placés des torches des supports se trouvant sur les murs des maisons. Les habitants avaient acceptés qu’on les mette pour nous permettre de travailler à n’importe quelle heure. Alors que les préparatifs étaient terminés et que le marché commençait, on entendait un hurlement lointain et monstrueux. Comment un tel cri pouvait être poussé par un être-vivant et quel animal pouvait pousser un tel cri? Tout le monde avait cessé de parler et de se déplacer en entendant cela, comme si ils étaient pétrifiés. D’autres cris se firent de plus en plus proche mais, cette fois ci, des cris d’effroi accompagnés de parties du village en feu qui se rapprochaient. La panique atteint la population, prenant leurs jambes à leur cou. Mes parents laissèrent tombés leur stand, mon père me prit dans ses bras en me disant que tout va bien… Je ne suis pas née de la dernière pluie tout de même!
La fuite se poursuivie pendant un long moment jusqu’à ce qu’un cri inhumain se fit entendre devant nous. La foule s’éparpilla à droite et à gauche, nous dévoilant à peu près ce qui se passait lorsque j’osai regardée devant. A quatre pattes, sur le corps d’une femme baignée dans une flaque rouge grandissante se trouvait une créature des plus hideuses. Le corps pale et flasque couvert de sang et de poussière, de longues griffes acérées, des yeux livides inspirant la peur et une gueule déchiquetée qui dévorait sa proie. Devant cette horreur, je laissai alors un petit cri aigu m’échapper de la bouche en replongeant ma tête vers le torse de mon père. D’après le bruit que j’entendis de là où je regardai, la créature m’avait entendue. Je sentis alors la fuite reprendre mais j’entendis alors un cri, juste à côté de nous, quelqu’un qui tombait, et le cri de mon père appelant ma mère. Qu’est-ce qui s’est passé? Mon père me lâcha et partit en arrière pour repousser la créature mais cette dernière avait emportait ma mère, agonisant vers les ruines d’une maison. Alors que je tirai sur le manche du vêtement de mon père, il me prit par la main et nous avions repris la fuite.
La ville était à feu et à sang, les quelques survivant que nous croisions nous servaient de bouclier face à l’assaut de l’une de ces créatures et bien d’autres: squelettes, être-vivant déchiquetés, … Au moment où nous trouvions enfin devant la sortie de la ville, l’une de ces créatures sortit d’une rue juste à côté de nous, poussant un cri monstrueux. Ce cri, il me semblait l’avoir entendu, le cri de tout à l’heure. La créature faisait au moins la taille de 2 hommes de haut et un corps gras souillait d’où son ventre avec un gros trou d’où des boyaux noirs pendouillaient et 4 côtes pointues sortaient. Une abomination car de part et d’autres, on voyait des coutures sur son corps dont un troisième bras lui était placé sur l’épaule droit et de la peau qui recouvrait son œil gauche. L’une des mains portait un sorte d’instrument qu’utilisent les personnes pour couper les plantes médicinales, une autre tenait une longue chaîne qui claquée sur le sol et la dernière qui tenait un couteau de bouché bien trop grand pour un humain. Cette créature, avec sa chaîne, avait happée mon père le faisait venir jusqu’à lui tandis que mon père me disait de courir avant que la créature, d’un coup sec et direct, fendit l’air avec son couteau et le planta dans le dos de mon père. Le coup fut fatal et le tua sur le coup, entendant le bruit des os se brisait sur le sillage de la lame. J’étais pétrifiée, je me sentais tout bonnement ringarde. A cause de moi, ma mère avait été tuée et je venais de voir mon père mourir devant mes yeux. La créature posa les yeux sur moi et marcha d’un pas lourd jusqu’à moi, un sourire morbide.
Il leva alors son autre arme en l’air, près à l’abattre tandis que je me préparée à rejoindre mes parents dans l’au-delà en fermant les yeux quand soudain un objet tomba juste à côté de moi. J’ouvris alors les yeux et vit le bras du monstre à terre, sectionnée et dégageant une odeur écœurante, reculant par l’odeur. Alors que la créature se retourna, un éclair blanc le décapita et envoya sa tête valdinguée par terre tandis que le corps tomba inerte. Un homme aux habits d’un noir encre, une cape avec un capuchon d’un pourpre obscure retiré et une épée à la lame blanche souillée par le sang s’approché de moi. Il s’arrêta et regarda le corps du malheureux, mon père, d’un air triste, sortant une sorte de croix d’or accrochée à une chaine d’argent en disant des mots incompréhensible avant de me regarder. Il avait des cheveux bruns, les yeux d’un vert émeraude et un visage assez ferme. Je remarquai qu’il avait en fait une blessure au niveau de l’épaule mais je ne m’y attardai point car l’homme vint me dire de partir avec lui si je voulais vivre. J’avais choisie de le suivre, même si ce n’était pas moi qui avais marchée, j’étais comme un être vide.

La route de l’inquisiteur :
Je tombai alors à terre face à mon adversaire, un inquisiteur novice qui avait 1 année de plus que moi dans cette classe. Cela faisait 3 longues années que mon oncle, la personne qui m’avait sauvée, m’avait laissé aux mains des maîtres inquisiteur, se situant dans une citadelle, dans des chaînes de montagnes. Il m’avait été difficile de le croire mais qu’avais-je à perdre de le croire ou non ? Je n’avais plus de proches et, même si s’était faux, avoir encore un proche me réconforta un peu. Il m’avait dit que sa sœur, ma mère, lui avait proposée de se retrouver en ville dans leur stand pour se revoir et lui présenter leur fille, moi. Bien que les événements ne fussent pas à la fête, il se montrait très gentil avec moi-même avec son visage stricte. Il s’était excusé de son retard mais il devait aider des citoyens à s’enfuir. Cependant, il ne pouvait s’occuper de moi et allait me conduire vers ses « frères » et « sœurs ». Après m’avoir laissé en leurs mains et étant partis voir ses supérieurs, je n’eue plus de nouvelles de lui.
Enfin, me voilà dans la route de l’inquisiteur dans l’espoir de me venger des créatures qui m’ont volées ceux qui m’étaient chères. Notre mentor semblait me trouver trop faible pour un nouveau mais je me relevai et me remit en garde avec mon épée émoussée, ayant mal aux côtes par le coup que m’avait donné l’autre avec son épée, également émoussée. Mais il ne lui fallut pas une minute pour me remettre au sol, m’évanouissant par le coup du plat de l’épée sur ma tête. Je mettais alors réveillée 2 jours après mon premier entrainement dans l’infirmerie et me traitée de tous les noms de par mon incompétence.
Un maître inquisiteur vint me voir alors que j’étais encore un peu désorienté à cause du temps passé au lit pour m’annoncer qu’il faudra que je passe à un entrainement intensif pour rehausser mon niveau. Cela ne me faisait pas peur, je voulais me venger le plus vite possible.
Je passai alors une dizaine d’années à m’entrainer sans relâche avec le frère Maniryan, le Corbeau. Une personne cruelle avec les novices d’après ce que j’avais entendue. Plusieurs fois, il manqua de provoquer ma mort de par ce qu’il me demandait, plusieurs fois j’allai abandonnée mais je refusai de reculer. J’avais choisie de suivre la voie de l’inquisiteur du repos éternel, priant pour mon dieu d’éclairer ma route et de m’aider à vaincre les morts-vivants et autres pour qu’ils puissent reposer en paix au lieu de rester dans ces corps impies.
A la fin de mon entrainement, j’avais enfin acquis la maîtrise acquise avec diverses armes, dont ma faux, et techniques pour passer l’Epreuve. Chaque novice avait une épreuve différente des autres pour empêcher les nouveaux de travailler sur les seules choses qui l’aiderait. Dans la cour, tous les inquisiteurs novices (d’une tenue blanche), mediums et maîtres se trouvèrent autour. Une cage se trouvait au centre, à plusieurs mètres de moi, et semblait bouger à cause d’une chose qu’elle contient. Qu’est-ce? L’un des maîtres vint alors déverrouiller la cage et partit rejoindre les autres après. La cage sembla ne plus bouger…
Soudain, la porte de la cage s’ouvrit à la volée et claqua sur le sol dévoilant une goule. L’une de ces créatures qui avait tué ma mère. Mais quelque chose me chiffonna l’esprit, malgré ses vêtements d’un noir encre en lambeau, il portait également autour du cou une croix dorée à la chaîne d’argent comme mon oncle.
Alors, voilà pour quelle raison je n’avais plus de nouvelles de mon oncle, il s’était transformé en goule. Ne se souvenant plus de moi de par son corps pervertie par le Fléau (nom que nous donnons à ce qui fait revivre les morts), mon oncle me sauta dessus, prêt à m’arracher la chair et à s’en empiffrer. Je fus cependant plus rapide que lui et l’esquiva d’un saut de côté et commença à prendre ma faux pour me battre. Décidée à montrer à tout le monde mes progrès et à libérer l’âme de mon oncle, je commençai à sortir un couteau d’argent de ma sacoche et le lança alors sur mon ennemi. De par ses sens inhumain, la goule esquiva le couteau en sautant sur le côté et puis sur moi, croyant me prendre par surprise… Mais le problème est que nous, inquisiteurs, sommes doués de capacité capable de les rivaliser. Lorsqu’il arriva assez prêt, je fis danser ma faux et le trancha en rondelle alors qu’il se trouvait encore en l’air. Je ne pouvais plus m’arrêter, il fallait que je le réduise en bouillie! Alors que chaque coup que je portai sur mon ennemie le découpa en petits morceaux, le sang gicla à chaque coup sur mes vêtements dont je n’en avais cure, tel que lorsque je m’arrêtai que je vis mes habits blancs être d’un rouge sombre. Ainsi, je devins un inquisiteur medium.

Mon choix de vie :
Maintenant âgée de 24, je vis en solitaire et voyageant de ville en ville. Je me suis retrouvée à tuer des marchands lorsqu’ils refusaient de me donner ce que je convoite mais une fois. On entendit parler de moi un peu partout : Kyria Blackmay, l’Ombre rouge. Ce surnom me plaisait et allait bien avec ma description physique.
Mais un beau jour, un marchand de fruit ne me laissa nullement prendre une pomme d’un rouge éclatant et me demanda de payer. Je lui laissai le bénéfice du doute et lui demanda ce qu’il m’avait dit et il osa me redemander de l’argent. Je pris alors l’un de mes couteaux d’argent dans ma sacoche et le lui planta entre les 2 jambes mais une main vint m’agripper à mon épaule gauche et, en me retournant, un soldat du royaume me somma de me rendre. Je lui décrocha un regard rempli de dégout et lui dit de me lâcher si il voulait avoir l’espoir de garder sa main et de rester en vie mais son compagnon eue l’idée de m’assommer d’un coup de poing ganté de fer dans la tête.
Depuis, je me suis retrouvée dans en prison et promis à la peine capitale dans 2 jours maintenant. Cela faisait au moins 3 lunes que je croupie en prison et passait mon temps à faire quelques exercices dans ma cellule. Je ne voulais en aucun cas que l’on me voit mourir apeurée mais comme une personne forte et déterminée.
La veille de mon exécution, le geôlier vint accompagner de 2 gardes pour me menotter. Le trouble vint dans mon esprit: ne devais-je pas être exécutée demain? Il ne voulait pas me répondre et m’emmenèrent jusqu’à la salle du trône. Alors, j’allai mourir devant le roi en personne, sans public ? C’est encore meilleur que ce que j’espérée. Ils me firent m’agenouiller devant son altesse. Le trouble monta encore d’un cran car le roi m’a fait venir pour demander mes services pour une quête périlleuse qui amenait jusqu’au-delà du royaume de Meshrower pour retrouver un groupe de personnes portés disparus. J’en avais entendue parler, la princesse et ses compagnons étaient partis vaincre des êtres très puissants qui règnent sur notre monde, des impies encore une fois. Le roi me disait alors que je pouvais refuser et que mon exécution serait toujours en place mais que cela le dérangerait de perdre une personne de sa trempe alors… j’accepta.